La CEBA (Coordination Environnementale du Bassin d’Arcachon), fondée en 1989, regroupe des associations de défense de l’environnement du pourtour du Bassin d’Arcachon, et l’ADPPM en fait partie.
Cependant la coordination est actuellement agitée de turbulences, et trois de ses membres (l’association de plaisanciers CDROM, les Amis du Littoral, d’Arès, et l’Association pour la Sauvegarde des Quinconces-Saint Bris, d’Andernos) viennent d’en démissionner.
Ces associations formulent différentes critiques à l’adresse de la CEBA.
Il lui est notamment reproché de ne plus être un collectif d’associations échangeant des informations et travaillant le cas échéant sur des dossiers communs, mais une organisation exigeant l’accord de tous ses membres sur tous les sujets.
Les projets de modifications récemment proposés pour ses statuts et son règlement intérieur visent à renforcer ce phénomène en donnant au seul bureau l’initiative des actions à mener: prises de position, courriers, rencontres avec la presse… Ces initiative étaient autrefois étendues à tout le conseil d’administration.
De plus, le CA n’est pas toujours tenu informé des démarches du bureau, et n’a pas la possibilité d’en discuter.
Les associations démissionnaires pointent également du doigt la tendance de la CEBA à aller au contentieux plutôt qu’à engager une concertation avec les collectivités.
Enfin la SEPANSO (gestionnaire contesté de la RNN d’Arguin) a été récemment admise comme membre actif: or sa nature et ses objectifs dépassent le cadre de la défense de l’environnement du Bassin d’Arcachon